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Ville de Rabat

10.9.07

RABAT

Imaginez une ville blanche qui s’élève majestueusement à l’embouchure d‘un fleuve, une ville dont l’histoire remonte à l’antiquité, dont les beautés se sont accumulées au cours des siècles, une ville élue pour devenir la capitale de l’empire almohade au XIIe siècle, puis du Maroc contemporain : c’est Rabat, la ville Royale.

Elle abrite le Palais Royale de sa Majesté.
Elle est le siège du gouvernement, des ministères, des administrations.
Elle possède la plus grande université du pays. Elle foisonne de magasins, de librairies, de cinémas, de théâtres.

Des patios fleuris, des jardins exubérants ponctuent la ville : celui des Oudayas, plein de charme, celui de la nécropole de Challah, romantique…Et comme une couronne autour de Rabat, des sites magnifiques : de longues plages de sable doré, la noble forêt de chênes liège de la Mamora, le Royale Golf Dar-Es-Salam, l’un des plus beaux parcours au monde.
Ville royale, Rabat reçoit royalement ses visiteurs.

ROYALE RABAT

Laissez votre imagination vagabonder devant l’immense esplanade où s’élève la tour Hassan. Elle mesure 44 m , mais songez qu’elle devait culminer à 80 m. Elle est à l’image du rêve de Yacoub el-Mansour, grandiose mais inachevé. Deux cents colonnes délimitent ce qui aurait dû être la plus grande mosquée du monde musulman à l’image de l’empire almohade qui, au XIIe siècle, s’étendait jusqu’à la Tunisie et l’Espagne mauresque. Tout près de la tour Hassan, mais à des siècles d’écart, voici le mausolée Mohamed V dont la construction débuta en 1962. Ce souverain mena le Maroc à l’indépendance et le Maroc lui éleva un monument digne de sa reconnaissance. Pas moins de 400 artisans accomplirent cette œuvre somptueuse. A l’extérieur, un magnifique pavillon de marbre blanc couronné de tuiles vertes. A l’intérieur, une salle merveilleusement ouvragée avec, au centre, la pierre tombale en onyx blanc reposant sur un bloc de granit aussi poli qu’un miroir (la visite du mausolée Mohamed V est ouverte à tous).


Cinq grandes portes permettent de rentrer dans Rabat. Ornées de festons, d’entrelacs, d’arabesques, fleuries et de grandes coquilles. Bab er-Rouah, la porte des ventes, est la plus belle. Monumentale, magnifique, elle accueille régulièrement des expositions. Sans doute aurez-vous la chance d’en admirer une.

Et maintenant, direction le musée archéologique ! Préhistoire, civilisation pré-romaine logique islamique, le Maroc raconte ses origines dans ce très riche musée. Emotion devant ces bifaces et ces aiguilles en silex patiemment taillées par des néandertaliens ! Et là , que d’outils ! On les imagines sans peine entre les mains des potiers, chirurgiens, éleveurs boulangers… un peu plus loin, chaque pas mène à un chef d’œuvre : la merveille incontestée de l’époque d’Auguste "la mule ivre", le réalisme frappant du 3 "chien de Volubilis", la grâce touchante de "l’éphèbe couronnée de lierre"…
En sortant du musée, la visite continue. A présent, votre guide c’est votre odorat. Suivez le et vous arriverez aux environs de la rue Souïka. Epices, brochettes, keftas, gâteaux au miel… Bon appétit à ceux qui n’ont pas encore mangé.

LE ROYALE GOLF DAR ES-SALAM



Le royal Golf Dar Es-Salam est entré dans la légende avec le célèbre trophée Hassan II qui s’y déroule chaque année début novembre. Les grands maîtres internationaux s’y affrontent sur son redoutable parcours rouge. Un golf éblouissant, 45 trous au total, où Robert Trent Jones a laissé libre cours à son génie. Il a façonné de splendides fairways où se répadent les senteurs délicates des mimosas, roses, jacinthes, hibiscus, narcisses. Il a semé d’insidieux bunkers, fermé les angles des greens avec de luxriants ficus, bananiers, papyrus, creusé un magnifique mais pervers lac de 172 m au trou 9…A-t-il poussé le goût du détail jusqu ‘à programmer le vol des canards sauvages et des flamants roses ?

 
posté par KOUNOUZ BILADI à 15:37, |

Rabat : la cité impériale

8.9.07

LA CASBAH DES OUDAYAS

Le quartier fortifié des Oudayas doit son nom à l ’ installation, à Rabat, d ’ une formation composée d ’ un contingent de la tribu des Oudayas (peuple originaire d ’ Arabie qui pénètre au Maroc XII ème siècle). La cité se compose essentiellement d ’ une enceinte, d ’ une porte, d ’ une mosquée, d ’ un musée et d ’ un très joli jardin.


La Casbah des Oudayas fut le siège de bien des aventures. Celle des Oudayas, tribu chargée par Moulay Ismaïl de défendre la ville des indomptables pirates andalous et hornacheros, celle de Yacoub el-Mansour, celle de Abd el-Moumen qui, vers 1150, bâtit Jamaa el-Atiqa, la plus ancienne mosquée de Rabat.

Rien de plus exaltant que d’imaginer la vie de ces hommes intrépides, délicieusement installés au café maure dans le jardin de la casbah, en dégustant cornes de gazelle et thé à la menthe, le regard perdu au loin sur les barques qui dansent sur l’oued Bou Regreg au pied des remparts de Salé.

LA NÉCROPOLE DE CHELLAH

Edifice originaire de l ’ époque Mérinide, ce monument se compose de deux sites: la nécropole elle-même et l ’ antique cité de Sala. Le cohérence de ces deux ruines, avec leur végétation abondante, forme l ’ un des lieux les plus captivants de Rabat.


Bâtie au XIVe siècle par les Mérinides, la nécropole de Chellah repose sur la cité romaine de Sala. Ici, la nature est inspirée. Ici, les pierres ont une âme. Bananiers, figuiers, hibiscus et palmiers plongent leurs racines dans l’histoire. Des cigognes nichent dans les tours ocres. Anguilles et tortues sacrées évoluent dans les eaux fraîches d’un bassin.
Jaillissant des buissons, un minaret aux faïences polychromes vielle sur ce lieu magique. Laissez-vous ensorceler par l’apaisante sérénité de la nécropole de Chellah.

LE MUSEE DES OUDAYAS

Il présente la reconstitution d’un riche intérieur marocain, de rarissimes instruments de musique et bijoux berbères, de magnifiques poteries de Fès, des tapis somptueux… Après avoir admiré ces merveilles, allez flâner dans le jardin andalou pour admirer celles de la nature marocaine.

FETE DES CIRES À SALÉ

La veille du Mouloud (anniversaire de la naissance du prophète). Les Slaouis parés de superbes costumes brodés se rendent en procession au marabout de Sidi Abdellah Ben Hassoun, saint patron de la ville et des bateliers. Au son des tambours et des flûtes, ils y déposent de magnifiques lustres ornés d’une mosaïque de cire multicolore. Magique !

LA CRIÉE AUX TAPIS

Dans la surexcitation générale, un homme en djellabah lève la main. Les regards convergent vers lui. Vous surenchérissez. Le silence se fait. Bravo ! Vous emportez le tapis de vos rêves. La criée aux tapis c’est chaque jeudi, rue des consuls à Rabat.

LA CITÉ DES POTIERS

Regardez cette masse de terre. Pour le moment, elle est informe et rouge. Action des pieds sur la pédale, pression des mains, la voilà qui s’aplatit, s’élève, s’affine. Par le bon vouloir du potier, elle est devenu tajine, gargoulette, jarre ou pot… Ça se passe à la sortie de Rabat, sur la route de Meknès.


LA TOUR HASSAN

Elle est le minaret d ’ une mosquée construite sur l ’ ordre de Yacoub El Mansour. Grande tour carrée de 16 mètres de côté et de 44 mètres de hauteur et bien que restée inachevée par la Dynastie Almohade, c ’ est au pied de cette bâtisse que fut décidée la construction du Mausolée Mohammed V.

MAUSOLEE MOHAMMED V

Situé en face de la Tour Hassan, ce mausolée est placé sur un socle haut d ’ environ 3 mètres et surmonté d ’ un toit pyramidal recouvert de tuiles vertes. A l ’ entrée, se trouvent les escaliers qui mènent à la Kouba, soit le sarcophage de Feu S.M le Roi Mohammed V. A ses côtés, sont scellésle tombeau de feu S.M le Roi Hassan II et celui de son frère feu S.A.R le Prince Moulay Abdellah.

MOSQUEE ES-SOUNNA

La Mosquée Es-Sounna fut bâtie au XIII ème siècle par le Sultan Sidi Mohammed Ben Abdellah, puis remaniée à plusieurs reprises. Ce site de style néo-mauresque se situe en face du Palais Royal dans la ville nouvelle.

LE BAB ROUAH

Ce terme signifie «la porte des Vents», c ’ est la plus belle de la fortification Almohade. Par ses proportions et ses enjolivures, elle rappelle celle de la Casbah des Oudayas.

BAB ZAER

Grande porte de couleur ocre, celle-ci est composée de plusieurs pièces arquées et d ’ une multitude de passages disposés en chicane.

BAB MRISSA

Cette porte permettait d ’ accéder au petit port intérieur de Salé aujourd ’ hui enlisé, que les Mérinides avaient fait creuser en 1260 pour offrir la sécurité des remparts.

LA GRANDE MOSQUEE

Elle se situe en face de la Médersa de Salé. Elle fut érigée à la fin du XII ème siècle, puis modifiée et rétablie par le Sultan Abou El Hassan au XIV éme siècle. Cette dernière se distingue des autres par ses portes enjolivées de mosaïques et chargées de frises d ’ arcatures à stalactites.

LA MEDERSA DE SALE

Edifiée en 1333 par le Sultan Abou El Hassan, elle servit de logis pour les étudiants de la théologie coranique. Elle est certes petite de dimension, mais bien équilibrée dans ses proportions.
 
posté par KOUNOUZ BILADI à 17:04, |